
Vous la connaissez cette désagréable sensation de perte de contrôle, lorsqu’une émotion nous envahi et “qu’on ne peut rien y faire” ?
On la sent monter, et on sait que ce n’est qu’une question de secondes avant qu’elle ne nous submerge irrémédiablement…

Mais alors, comment s’en libérer ?
Tout d’abord, il faut savoir qu’il est impossible de prendre le contrôle sur une émotion. Si on tente de la faire taire, elle reviendra tôt ou tard, et sans doute de manière bien plus forte.
On parle plutôt d’apprendre à “mieux gérer ses émotions”.
Et mieux gérer ses émotions, c’est tout à fait possible. Mais évidemment, ça demande un peu de travail au début.
Nous n’aborderons aujourd’hui que les émotions dites “primaires” (les 4 principales).
I – CONNAÎTRE LEUR RÔLE
- LA JOIE

- Elle a pour but de nous faire comprendre que la situation que nous venons de vivre est un bénéfice, un bienfait à réitérer à l’avenir.
- Elle déclenche ainsi les hormones relaxantes ou excitantes : dopamine (hormone du bonheur), ocytocine (hormone de l’amour et du lien), sérotonine (hormone de la bonne humeur), adrénaline (hormone de l’excitation)
- LA COLÈRE

Moins facile à vivre que la joie, elle n’en est pas moins utile : c’est la gardienne du respect.
Elle est là pour poser des limites lorsqu’elle juge que quelqu’un les à outrepassées.
- LA TRISTESSE

C’est l’acceptation de la perte. La tristesse ancre dans la nouvelle réalité (et c’est aussi pour cette raison que tant de personnes la fuient).
Car être triste, c’est accepter de faire un deuil de quelque chose pour, par la suite, créer un renouveau.
- LA PEUR

Elle prévient d’un danger (plus ou moins imminent), nous incite à être sur nos gardes.
II – METTRE EN PLACE LES BONNES ACTIONS
- LA JOIE : Profitez pleinement de l’instant présent et laissez l’émotion vous envahir pour que votre corps bénéficie de tous ses bienfaits. Et répétez la situation qui vous provoque cette émotion sans modération !
- LA COLÈRE : Posez vos limites. Car si vos limites sont floues, elles seront négociées.
- Bien sûr, il est tout à fait possible de poser ses limites sans crier, en utilisant la Communication Non Violente (CNV). Dites ce que vous ressentez sans incriminer l’autre (ex : “je me sens blessé(e) quand tu me parles ainsi” au lieu de “tu me parles vraiment mal”)
- LA TRISTESSE : Accueillez-là. Il est nécessaire de la vivre en cas de deuil (tout type de deuil). C’est elle qui vous permettra d’accepter la situation et de voir le bout du tunnel.
- LA PEUR : La peur vit dans le futur. Elle peut être rationnelle comme tout à fait irrationnelle. Pour le savoir, demandez-vous ce qui peut vous arriver de pire et si ce “pire” peut réellement se produire ou non.
- Si cette peur est une phobie, l’hypnose est un excellent moyen pour s’en libérer.

Sachez toutefois qu’une émotion ne dure environ que 90 secondes.
Si elle “traine en longueur” (plusieurs heures, voire plusieurs jours/semaines), c’est qu’une partie de vous cherche inconsciemment à l’entretenir.
N’hésitez pas à vous tourner vers un accompagnement si la situation persiste.
Dans la partie 2, je parlerai des émotions secondaires, mais également d’un processus utilisé en PNL qui permet de passer de l’émotion à l’action.
Un avis sur « Comment mieux gérer nos émotions ? (partie 1) »